Coordinateur pédagogique : Stéphanie Burgaud


Espace de discussion et d'échanges techniques, administratifs, organisationnels

Ce cours est assuré par Stéphanie Burgaud, MCF en histoire contemporaine à Sciences Po Toulouse et directrice du CEP. 

Les carrières dans le secteur public comme privé possèdent de plus en plus une dimension internationale et supposent donc, si ce n’est une formation complète en relations internationales (DNM, DU spécialisés, etc.), au moins de solides connaissances sur le fonctionnement du système international.

A cette fin, ce cours propose d’étudier la gouvernance internationale depuis sa formation au 19ème siècle jusqu’à nos jours. Le siècle fondateur des RI contemporaines connaît en effet depuis deux décennies un profond renouvellement historiographique qui permet de penser autrement la gouvernance. Nous verrons notamment pourquoi et comment elle oscille entre des tentatives de système collectif d’organisation et de régulation (concert européen, SDN, ONU), d’une part, et des systèmes d’alliance bilatérales ou régionales (triplice, OTAN, etc.), d’autre part.

Bibliographie indicative

Pierre Renouvin, Histoire des relations internationales, Paris, Hachette, 1994 (réédition), 3 tomes

Paul Schroeder, Austria, Great Britain and the Crimean War. The destruction of the European Concert, Ithaca, Cornell Univ. Press, 1972, XX-544 p.

Maurice Vaïsse, Dictionnaire des relations internationales au XXème siècle, Paris, Colin, 2000.

Maurice Vaïsse, Histoire des relations internationales de 1945 à nos jours, Paris, Colin, 2008 (1ère édition : 1991)

Pierre Gerbet (dir.), Le rêve d'un ordre mondial de la SDN à l'ONU, Paris, Imprimerie nationale, 1996

Pierre Grosser, Les temps de la guerre froide. Réflexions sur l'histoire de la guerre froide et les causes de sa fin, Bruxelles, Complexe, 1995

Hélène Carrère d'Encausse, Six années qui ont changé le monde 1985-1991, Fayard, 2015, 432 p.

The lecture aims to present the normative power of the IOs, through the dynamics of the Creators-Creature paradigm in Public International Law. The fundamental distinction between primary and derived subjects of International Law guides the analysis on the origins, as well as on the use and the limits of the normative power in the international arena (apanage of State sovereignty; principal of conferral, theory of competences, etc.). A comparative approach based on a classification of IOs is also key in order to clarify the transcending legal effects of the normative power not only in the international legal order, but also in the domestic legal orders.
Selective Bibliography
R. VIRZO, Evolutions in International Organizations, 2015, Leiden-Boston, Brill Nijoff.
S. P. HANDLER, International politics: classic and contemporary readings, 2013, London, CQ Press
C. WARBRICK, S. TIERNEY, Towards an 'international legal community’? The sovereignty of states and the sovereignty of international law, 2006, London, ADI
K. K COGAN, I. HURD, I. JOHNSTONE, The Oxford handbook of international organizations, 2016, Oxford, OUP
R-J. DUPUY, A handbook on international organizations, 2nd ed., 2011, Hague, Hague Academy of international law
A. BJORKDAHL, N. CHABAN, J. LESLIE, A. MASSELOT, Importing EU norms : conceptual framework and empirical findings, 2015, Springer
J. KLABBERS, International Law, 2017, Cambridge, CUP
J. KLABBERS, An Introduction to International Organizations Law, 2015, Cambridge, CUP
P. EECKHOUT, EU External Relations Law, 2011, Oxford, Oxford EU Library
official websites International/European Organizations
Reviews of European/international Law

Ce cours entend sonder la supposée « crise » de l’Etat, phénomène auquel il convient plutôt de parler de « mutations ». Il convient en effet d’être prudent quant aux discours normatifs, catastrophistes ou enthousiastes, portant sur la possible « fin » de l’Etat. En effet, les sciences sociales ont bien montré le double caractère de l’institution étatique, à la fois contingente (elle est apparue en Occident à la suite de dynamiques historiques qui sont propres à cette aire mais qui auraient tout bien pu se dérouler autrement) et relativement plastique (elle a en effet subit des transformations dans son histoire). Il s’agit donc de ne pas considérer l’Etat comme une entité stabilisée, homogène, unifiée, unique, délimitant un périmètre clair et qui serait le cadre naturel de l’activité politique rationnelle. La sociologie de l’action publique pousse au contraire à opérer une double déconstruction de l’Etat, en interne (il n’est donc plus perçu par en haut et comme un bloc homogène ; mais par le bas et par le détail, comme un agrégat d’institutions différentes, éventuellement placées en situation de compétition car porteuses de stratégies et d’intérêts divergents) et en externe (il est relativisé dans son environnement social, à travers des interactions diverses et complexes qu’il entretient avec la « société civile »). La notion de « gouvernance » fournira un point d’appui intéressant pour étudier ces mutations de l’institution étatique et révéler l’extraordinaire diversité des processus de prise de décision, la pluralité des acteurs plus ou moins concernés et accrédités, l’éclatement des ressources dont ils disposent, des formes d’étiquetage des problèmes sociaux susceptibles de générer une intervention des pouvoirs publics mais également des conceptions et des valeurs engagées dans le travail gouvernemental. Le cours tentera donc au total de montrer la difficulté à gouverner qui caractérise les Etats démocratiques.

Ce cours vise à expliquer la manière dont le pouvoir politique s'est institutionnalisé sous la forme étatique en France, en présentant les principales structures politiques et administratives du pays. Ce processus se traduit tout d'abord dans le droit positif national par l'existence d'une constitution dont il convient d'exposer les principaux traits (rôle du président de la république, du gouvernement, du Parlement, des différents tribunaux) en évoquant l'équilibre des pouvoirs retenus en 1958, au sein d'un modèle constitutionnel assez atypique (entre le régime parlementaire et le régime présidentiel). Il se concrétise également par une répartition territoriale du pouvoir administratif sous la forme d'une décentralisation qui mérite d'être caractérisée et décrite, notamment en précisant comment se répartissent les compétences entre les différents niveaux de collectivités territoriales. Cette présentation sera bien entendu éclairée par des retours historiques ou des comparaisons avec des modèles étatiques étrangers, afin de faire comprendre les spécificités françaises et leurs motifs.

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Le cours comprend une leçon introductive et trois modules.

La leçon introductive a pour objet de comprendre la genèse, les mécanismes et les principaux enjeux du processus actuel de mondialisation.

Le module 1 met l’accent sur les trois grandes composantes de la mondialisation : les flux commerciaux, les flux d’investissements étrangers directs réalisés par les firmes multinationales et les flux financiers. Le module 2 montre les effets contrastés de la mondialisation à travers la présentation de quelques débats (libre-échange/néo-protectionnisme, multilatéralisation/régionalisme, délocalisations/relocalisations), l’analyse de l’instabilité monétaire et financière et l’étude du rapport coût-bénéfice selon les pays. Le dernier module formule quelques pistes à propos des nouvelles régulations de l’économie mondiale et s’interroge sur la pertinence des solutions proposées pour mettre en œuvre un développement durable.

Le cours débutera par une rapide présentation de ce à quoi correspond la sociologie, de son histoire et de la place qu’occupe en son sein l’étude des organisations. Il présentera ensuite de façon synthétique les principaux résultats atteints par les sociologues des organisations afin que les stagiaires en perçoivent l'utilité et la nature. Ces résultats seront mis en perspective de façon plus approfondie. Le cours montrera les enseignements qui en ont été tirés et les théories qui les ont développés. Il décrira enfin les renouvellements et les perspectives actuelles, sur le plan théorique mais aussi pratique.

 

Dans ce cours, il s’agit d’aborder les appartenances, qu’elles soient ethniques ou nationales, religieuses ou sexuelles, dans leur caractère d’appartenances construites, conséquences d’une catégorisation faisant intervenir mémoire, langue, territoire, genre, et également lois et réglementations.

Le cours de propose entre autres de montrer que même si ces appartenances sont construites, elles sont très souvent rapportées à une « pseudo-nature », du fait même qu’elles sont ressenties avec forte intensité par les acteurs sociaux