Cours fondamentaux S2

Ce cours a pour objectif de donner les bases juridiques nécessaires à la connaissance du fonctionnement de l'Union européenne depuis les Traités de Rome de 1957 jusqu'à l'adoption du Traité de Lisbonne tant d'un point de vue des institutions de l'Union européenne que du point de vue des normes du droit de l'Union européenne.

Ce cours comprend trois parties, permettant de comprendre l'organisation et le fonctionnement des Institutions politiques et juridiques de l'Union européenne


Les participants seront initiés aux facteurs qui déterminent -à court, moyen et long terme- la croissance d’une économie et les variables qui en dépendent telles que le chômage, l’inflation, les déficits et dettes publiques, l'équilibre des comptes sociaux, etc. Les principales variables macroéconomiques seront étudiées (consommation, investissement, chômage, inflation, taux d'intérêt, taux de change, exportations, importations, etc.) et leurs interactions seront détaillées et analysées dans un cadre à la fois national et international. La distinction entre politique conjoncturelle et politique structurelle sera éclaircie.

Ce cours ambitionne d’étudier les « idées politiques » ou les « idéologies politiques » sous un angle résolument sociologique, c’est-à-dire en évitant toute forme d’analyse faite sur le modèle du canon biblique (à savoir un corpus de textes éternisés, figés, rendus cohérents et dont le sens est « verrouillé » par un auteur souverain ainsi que contrôlé par une communauté accréditée de commentateurs et d’exégètes et ce, en faisant l’économie de l’étude de ses modes sociaux de diffusion et de réception).

Ainsi, dans la perspective intellectuelle ouverte par la sociohistoire, ce cours se propose d’étudier les constructions conceptuelles attachées au champ politique en formation tout au long des XIXe-XXe siècles et ce, largement sous l’angle de leurs usages sociaux et politiques. Il s’agira ainsi de voir, à l’articulation entre discours savants et discours militants, comment ces « idées politiques » ont pu être construites puis importées par divers entrepreneurs politiques (intellectuels, élus, partisans, etc.) pour justifier et organiser leurs mobilisations ou pour créer certains groupes sociaux et politiques (« les ouvriers », « la nation française », le parti radical, etc.). Il sera également question d’en évaluer les conséquences quant au jeu politique français (professionnalisation et autonomisation du champ politique). Cela suppose dans ce cours de dresser des passerelles entre histoire des idées politiques, sociologie politique et histoire sociale.

Lorsqu'en 1914, une Europe sûre d'elle-même et de son bon droit au regard du monde "se précipite au tombeau" (G. Duhamel), elle est le lieu par excellence du clivage et de l'opposition. Des nationalismes virulents y sont à l'oeuvre qui prennent le monde pour le ressort habituel de leurs ambitions. De ce point de vue, panslavisme et pangermanisme se sont que des altérations frustrées du colonialisme "impérialiste" franco-britannique. L'Europe apparaît incontestablement comme la matrice des relations internationales, leur creuset et leur scène principale.

Incontestablement, la déliquescence du bloc soviétique entre 1989 et 1991 ainsi que l'accélération de l'intégration européenne à partir du Traité de Maastricht en 1992 marquent la reprise en main par l'Europe retrouvée de son propre destin. Ce retour vers l'autonomie géopolitique passe néanmoins par une réduction consentie de la souveraineté des Etats qui la composent et un abaissement de ses ambitions au niveau économique et non plus civilisationnel.

L'objet de ce cours est donc de tenter de suivre une évolution complexe et d'en marquer les périodes comme les inflexions. Comment ce continent à la fois phare et moteur finit-il par retrouver, après un court XXe siècle marqué par les heurts idéologiques, une unité politique et une autonomie diplomatique ? Comment cette péninsule marquée au fer rouge par les conflits et ambitions interétatiques est-elle venue à imaginer la récupération, même partielle, de son influence et de sa puissance en repensant fondamentalement le concept d'Etat souverain ? Au moins, ce cours s'attache-t-il à trouver une constante, celle qui fait de l'Europe le lieu incontestable des idées politiques, du nationalisme et du communisme jusqu'au solidarisme de fait européen, en passant par le totalitarisme, le briandisme ou le pacifisme.